Le 22 août 2017, au marché artisanal de Soumbédioune, s’est déployée une importante équipe d’éléments de police du Commissaire Dramé de la Sûreté Urbaine, en collaboration avec les agents de la Direction des Eaux et Forêts et du projet WARA-SALF.
Ensemble, ils ont procédé à deux (2) opérations d’arrestation simultanées de flagrant délit de détention, et commercialisation illégale de faune sauvage.
Le résultat ayant abouti à l’interpellation de deux présumés trafiquants et leurs complices pour trafic et commerce illégal international de contrebande d’ivoire d’éléphant, hippopotame, phacochère (403 pièces de phacochère) et dents de lion.
Suite aux perquisitions des domiciles qui s’en sont suivies, les 5 interpellés ont été placés en garde à vue et les contrebandes saisies : 780 pièces d’ivoire d’éléphant soit 20 kg,dont de l’ivoire brut, des dents d’hippopotame, des dents de lion, des espèces toutes intégralement et farouchement protégées pour leur disparition alarmante en milieu naturel et définitive d’ici 20 ans si ce commerce illégal ne prend pas fin immédiatement.
Les 2 présumés trafiquants et leurs complices ont été placés en garde à vue dans les locaux du Commissariat Central et sont actuellement entendus.
Si les infractions sont confirmées, les condamnations pourraient être très sévères, jusqu’à 1 an de prison ferme.
Pour rappel, l’objectif de ces arrestations, encore une fois, est de donner un signal fort aux trafiquants de toutes nationalités, quant à la volonté de l’Etat sénégalais de mettre fin à ce commerce illégal pour assurer la survie des espèces et combattre le crime organisé.
L’ivoire et la corne de rhinocéros sont devenus une préoccupation majeure pour les Gouvernements du monde entier.
Extrêmement lucratif, ce commerce rapporte plus de 20 milliards de dollars par an, implique des membres du crime organisé et est lié aux autres types de trafic comme la drogue, les armes, le blanchiment. Plus inquiétant encore, les mouvements terroristes comme Al shaabab, les Jenjawids, Boko haram pour ne citer que ceux-là, traquent inlassablement les éléphants par centaines pour se financer avec l’ivoire. Ces mouvements terroristes sont devenus les pivots du trafic d’ivoire en Afrique. En effet l’ivoire fournirait environ 40% des fonds nécessaires au groupe Al shaabab pour se maintenir en activité et déstabiliser l’Afrique de l’Est et du Centre.
Et ces mêmes mouvements terroristes préoccupent le Sénégal qui est en phase de renforcement de sa sécurité sur l’ensemble du territoire. Cette inquiétude, concerne aussi l’Afrique de l’Ouest.
Ainsi fait-on remarquer qu’au Mali un cinquième des éléphants ont été tués pour alimenter le trafic d’ivoire depuis début 2015 et selon la MINUSMA, mission de maintien de la Paix de l’ONU au Mali, cette recrudescence est liée aux activités des groupes djihadistes dans le pays.
Ensemble, ils ont procédé à deux (2) opérations d’arrestation simultanées de flagrant délit de détention, et commercialisation illégale de faune sauvage.
Le résultat ayant abouti à l’interpellation de deux présumés trafiquants et leurs complices pour trafic et commerce illégal international de contrebande d’ivoire d’éléphant, hippopotame, phacochère (403 pièces de phacochère) et dents de lion.
Suite aux perquisitions des domiciles qui s’en sont suivies, les 5 interpellés ont été placés en garde à vue et les contrebandes saisies : 780 pièces d’ivoire d’éléphant soit 20 kg,dont de l’ivoire brut, des dents d’hippopotame, des dents de lion, des espèces toutes intégralement et farouchement protégées pour leur disparition alarmante en milieu naturel et définitive d’ici 20 ans si ce commerce illégal ne prend pas fin immédiatement.
Les 2 présumés trafiquants et leurs complices ont été placés en garde à vue dans les locaux du Commissariat Central et sont actuellement entendus.
Si les infractions sont confirmées, les condamnations pourraient être très sévères, jusqu’à 1 an de prison ferme.
Pour rappel, l’objectif de ces arrestations, encore une fois, est de donner un signal fort aux trafiquants de toutes nationalités, quant à la volonté de l’Etat sénégalais de mettre fin à ce commerce illégal pour assurer la survie des espèces et combattre le crime organisé.
L’ivoire et la corne de rhinocéros sont devenus une préoccupation majeure pour les Gouvernements du monde entier.
Extrêmement lucratif, ce commerce rapporte plus de 20 milliards de dollars par an, implique des membres du crime organisé et est lié aux autres types de trafic comme la drogue, les armes, le blanchiment. Plus inquiétant encore, les mouvements terroristes comme Al shaabab, les Jenjawids, Boko haram pour ne citer que ceux-là, traquent inlassablement les éléphants par centaines pour se financer avec l’ivoire. Ces mouvements terroristes sont devenus les pivots du trafic d’ivoire en Afrique. En effet l’ivoire fournirait environ 40% des fonds nécessaires au groupe Al shaabab pour se maintenir en activité et déstabiliser l’Afrique de l’Est et du Centre.
Et ces mêmes mouvements terroristes préoccupent le Sénégal qui est en phase de renforcement de sa sécurité sur l’ensemble du territoire. Cette inquiétude, concerne aussi l’Afrique de l’Ouest.
Ainsi fait-on remarquer qu’au Mali un cinquième des éléphants ont été tués pour alimenter le trafic d’ivoire depuis début 2015 et selon la MINUSMA, mission de maintien de la Paix de l’ONU au Mali, cette recrudescence est liée aux activités des groupes djihadistes dans le pays.
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